Les Navires de pèche cotière ou semi-hauturière, utilisent beaucoup la photogrammétrie.

La flotte des navires de pèche est relativement ancienne, car la construction d'un navire étant un investissement très important. 

Par contre ces navires sont entretenus, ils font l'objet de contôles de la part des Autorités Maritimes par l'intermédiaire des Sociétés de Classification (Bureau Véritas, Llyod, Rina, etc).

Les arts de la pèche évoluent, les navires deveinnet de plus en plus polyvalents, ce qui impose aux Patrons de modifier la conception initiale des navires.

Les normes environnementales évoluants, les motorisations doivent suivre ces nouvelles règles. Il n'est pas rare qu'une motorisation affiche plus de 50000 heures.

Tous ces paramètres conduisent à modifier le chargement général des Navires, donc son comportement en mer dont le premier critère est la stabilité, c'est à dire sa capacité à résister au chavirage.

Il existe encore beucoup de Navires ou l'ensemble des calculs de stabilité ont été réalisés à partir de plan "papier", c'est à dire en 2D (vue de face, de profil, de dessus).

 Chalutier La turballeCHALUTIER FILAIRE

Les connaissances de la stabilité réelle sont un gage de sécurité pour les équipages.

Une fois le Navire construit, la stabilité est étroitement liée aux différents chargements du Navire. En fin de pèche, avec une pontée importante (toujours difficile à évaluer) et des caisses à GO peu remplies, le CG (Centre de Gravité du Navire) s'élève et la stabilité se dégrade.

Si on ajoute, des conditions de mer difficiles (roulis et tangage), des carènes liquides sur le pont (paquets de mer), la situation du Navire peut devenir très critique.

Dans le cas de pèches aux arts trainants (chalutage, dragage), la traction du le point de tire du portique, les chaluts enroulés sur les tambours, dégrade aussi la stabilité.

Les simulations de la satbilité sont réalsables, à partir de critères normés, la numérisations des plans des Navires a permis de très bien sérié les différents cas de chargement, ce qui n'était pas possible à partir des plans papiers.

Un calcul de stabilité (la partie uniquement mathématique) prend aujourd'hui 10 à 30 secondes, dégré par degré... là ou il fallait, il y a 30 ans, une journée de travail pour un Architecte Naval sur sa table à dessin.

 Un élément de base pour le calcul de satbilité est de connaitre sa masse à vide. certes on peut envisager de peser un petit navire de pèche de 8 m, encore faut-il trouver une grue, un palonnier, des sangles et un PESON électronique étalonné, mais au delà de 10m c'est impossible.

La seule solution réside dans la Pesée Hydrostatique, c'est à dire la pesée calculée à partir de deux francs-bord (avant et arrère) que l'on transpose sur le plan 3D, ce qui se transforme en Volume de la carène, ce quicorrespond au déplacement du navire.

 Entre gruter (quand c'est possible), trouver un peson (jusqu'à 50T), les manilles adequates, les sangles et sortir le navire avec un Travel Lift ou un SlipWay et réaliser un relévé photogrammétrique, le choix technique et économique se tourne rapidement vers la photogrammétrie, d'autant plus que lorsque l'architecte possède le plan 3D, il peut réellement réaliser les calculs de stabilité.

 Une idée d'un relevé photogrammétrique (cliquez ci-contre):   RELEVES de CARENES de NAVIRES de PECHE.